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Il était un pas... de la fée à la catin

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24 août 2009

Impromptu

bruine_pied_1

Devant mon pc, je suis dans le fauteuil dans lequel Il était assis. Je nous revois, moi à Ses pieds à gauche, *elle à Sa droite, merveilleux instants pour moi, il me semble que c'était la première fois où je me trouvais assise à terre près de Lui.
... je descendais de la chambre quand je les avait vu, Lui à table et *elle à Ses pieds, et moi je faisais quoi ?? j'ai proposé de l'eau, je crois, ou je ne sais plus... je sais que je suis allée à la cuisine, puis Il s'est levé pour aller au pc, *elle a suivi à 4 pattes et est venue s'installer de nouveau près de Lui, je restais debout, je n'avais reçu aucun ordre.. quand Il a fait claquer ses doigts vers le sol. Enfin !! La chaleur au coeur, je me suis exécutée avec un grand bonheur ...

... Je pensais passer ce week-end toute seule quand un message vers 11h30 m'a demandé si je pouvais les recevoir, Lui mon Maître et ma soeur de soumission, pour déjeuner aux environs de 13h.. si je pouvais !!! Naturellement que je pouvais .. J'aurais renversé des montagnes pour le pouvoir .. Je n'en ai pas eu besoin, tout s'est orchestré à peu près correctement, même "l'environ" de 13h transformé en 13h30 m'a permis d'être pour ainsi dire prête.

Ensuite, les choses se sont déroulées à peu près normalement, tout en servant le repas, tout en déjeunant, nous discutons, et la conversation d'un coup s'oriente précisemment sur mon devenir, Il fouille, Il cherche, j'ai l'impression d'être une grenouille sur une table de dissection...bon, ce qui me réconforte, c'est que j'ai toujours cru que les crapauds étaient des princes !

... Je suis depuis peu dans cette petite ville et je ne connais pas vraiment les environs, alors plutôt que de sortir, Il décide de faire honneur à mes chambres. L'une se transforme en studio photo et les poutres de l'autre ont l'honneur de Ses cordes.

Maintenant où que je passe dans ma demeure, mes yeux revoient les scènes...

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22 août 2009

Dialogue... de dominateur à soumise ..

Ou comment se divertir lors d'un samedi long comme un dimanche sans dom !
~~~~~~~~

- Bonjour… "Intel" 41 ans dominateur - depuis quand avez-vous découvert votre désir d’être soumise
(M
ais qu'ont-ils tous à donner leur prénom dès les 1ers mots.. ça sert à quoi un pseudo ?)

bonjour Monsieur, janvier 07

- Et que vous apporte cet état de soumission

Être moi-même Monsieur entièrement

- Parfait, je vois que tu aimes être nue devant les hommes également
(tiens, le vouvoiement vient de disparaître, sais pas pourquoi !)

Pardon ? vous voyez ça où ?
(oups ! j'en ai oublié le Monsieur tellement estomaquée par l'affirmation)

- une photo où tu es suspendue toute nue

Ha je suis désolée, il n’y a aucune photo de suspension où je suis toute nue et en plus je ne vois pas d’hommes sur ces photos Monsieur
(il prend ses rêves pour des réalités lui !!)

- tu portes une culotte effectivement – mais aimes-tu être toute nue

Je ne porte pas qu’une culotte, j’ai des vêtements aussi .. auriez vous besoin de lunettes Monsieur ?
(ouille, ça frise l'insolence mais il exagère là quand même !)

- serais-tu rebelle – répond à ma question hormis les photos, aimes-tu être sans ta culotte devant les hommes ?

Et pourquoi pas les femmes aussi ? Monsieur je ne voudrais pas être insolente, mais le ton que vous employez est celui d’un dominant pour sa soumise, ce que je ne suis pas pour vous, vous en conviendrez aisément je pense ?
(ou lard et la manière..oui lard parce que avec ce genre de "cochon", l'art ?... )

- Bien entendu
(mouché là !! )

Merci Monsieur
(hypocrite va .. heu y a que moi qui ait le droit de parler de moi comme ça hein !!)

- J'aime beaucoup qu’une soumise se présente à moi toute nue voila tout
(ha voilà on commence à se dévoiler .. )

Alors dans ce cas, ce n’est pas devant des hommes, mais devant vous il me semble non ?
(tssss chipoteuse va ! )

- Oui là en ce moment devant moi, voilà comment j aimerai que tu te présentes - toute nue - oserais-tu

Si vous étiez mon dominant, je ne vois pas pourquoi je n oserais pas.... j ai du mal à comprendre votre question Monsieur, je veux dire son sens réel , une soumise ne doit elle pas faire ce que son dominant lui demande ?

- Oui mais là je ne suis pas ton Maître - donc je te propose simplement en tant que soumise de te présenter à moi sur msn toute nue en cam - pour un dial de dominateur à soumise

(bah voyons !! )
Vous voulez rire je suppose ? de toute façon je n ai pas de cam justement.. je pensais jusqu’à présent qu’un dial avec un dominant n'a pas besoin de se passer devant une cam Monsieur, je vais en parler à mon Maître quand il sera rentré pour voir ce qu’il en pense.
~~~~~~~~~
.... à plus .. parti le Monsieur ????

22 août 2009

Sous Son Aile

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Aujourd'hui, je suis restée chez moi, dans ce nouvel intérieur dont je prend possession petit à petit..  il est certain que j'aurais préférée être ailleurs durant ce week-end mais je veux rendre la situation positive. Alors je vous fais partager cette photo prise il y a quinze jours, suspendue entre le ciel et la terre rouge de la carrière, l'odeur des pins propagée par une brise légère, juste suffisante pour rendre supportable la chaleur écrasante de l'été.

Nous avons tellement marché avant de trouver l'endroit .. dans les cailloux, dans le sable , dans la chaleur et les épines des arbustes.. et puis il s'est imposé comme étant celui-là, avec la vue en contrebas, presque désertique alors que nous étions en hauteur presque dans un îlot de verdure, et par delà, en fond de paysage, la montagne et sa forêt.

Je crois que dans la vie, c'est un peu pareil, il faut être patient, chercher et chercher encore tant qu'on n'est pas satisfait, surtout ne pas se contenter d'un à peu près, parce que dans ce cas on n'aura jamais ce qu'on désire.. la vie ne nous donne que ce que l'on mérite.

J'ai une quête.. Mon Dominant, celui avec qui je pourrais partager mes sensations les plus secrètes, celui à qui je pourrais me donner sans laisser aucune ombre, celui qui me fera grandir et fera venir au jour, sortir de moi celle que je suis tout au fond encore...   Aujourd'hui, sur ce chemin, il m'est offert une expérience superbe, intéressante et quelque chose de positif à vivre, qui m'apporte même sans doute, ce que de prime abord, je ne cherchais pas, qui affine ma vision du bdsm, qui peut faire miroiter des facettes restées dans l'ombre jusqu'à présent... pourquoi devrais-je m'en priver ?
J'ai toujours aimé en promenade dans la campagne suivre un chemin dont je ne sais où il mène... et découvrir à chaque tournant, plutôt que ceux bien balisés dont on pourrait faire le parcours les yeux fermés.. 

Alors je les ouvre là, bien grands mes yeux, je veux profiter de chaque moment, qu'ils soient plaisants ou moins lorsqu'ils touchent quelque chose d'intime et gardé enfoui pour vivre plus facilement. Je m'émerveille, je m'abandonne, je me laisse guider, j'ai le plaisir à fleur de peau, les yeux qui pétille encore plus, le sourire qui déborde  en rire... Et c'est pire à l'intérieur, je suis habitée, quelque chose d'énorme qui est là et gonfle à chaque occasion, il suffit de quelques mots, c'est comme un air-bag qui se déclenche.. Alors oui, quelque fois ça se transforme, en rire, en insolence, en pleurs aussi, mais que c'est bon de se sentir vivante, vibrante...

30 juillet 2009

Echassier bizarre

un__chassier

J'ai été surprise et j'ai aimé aussi, sur la route du retour, alors que je suis un peu dans du coton et que mon esprit vagabonde vers ce que je viens de vivre, tout à coup cette énorme envie de pleurer. Elle m'est venue comme un raz de marée, comme une vague gigantesque, un retournement de l'âme. Ce n'était en rien de la tristesse mais juste peut-être au contraire un apaisement, une plénitude qui débordait, un bonheur qui cherchait sa place à l'intérieur.

Je me suis revue, sur la pointe des orteils, à essayer de ne pas bouger pour ne pas que les cordes tirent.. pour les oublier un instant et vivre ainsi dans l'espace. C'était presque impossible, je restais immobile quelques instants et puis je bougeais et les cordes me rappelaient alors à la mémoire que je n'étais pas cet échassier bizarre que chante Julien Clerc et que je me plaisais à imaginer..

29 juillet 2009

Rencontre au sommet

duo

Il y a bien longtemps que je ne suis pas venue ici, sur mon blog. J'y viens aujourd'hui d'un pas timide, et sous une autre lumière... J'ai quitté ma Bretagne pour le sud-est sans autre raison qu'accepter un cadeau de la vie.. Je suis venue ici presque nue, juste j'ai rempli mon break... cette voiture que je venais d'acheter un peu.. beaucoup..  à contre coeur quelques mois auparavant et maintenant il m'est évident que je n'aurais pas pu descendre sans elle... je regarde en arrière et je vois la trame des événements et je m'émerveille comme à chaque fois que je fais cela.. je m'émerveille de ce que la vie prépare pour nous, en douceur, comme tissant sa toile et nous présentant au moment voulu le tableau où il ne manque plus que nous.. à nous de savoir si l'on rentre dedans ou si l'on reste au dehors...
Il m'est apparue que je ne pouvais pas dire non, un cadeau ne se refuse pas... *sourire* j'ai été bien élevée. J'ai su dès le premier instant que je ne venais pas ici pour rien, ni par hasard, plus même, j'ai ressenti au plus profond de moi que j'y étais à ma place.. prête pour la suite.. c'était une évidence.

Alors une fois l'aménagement fait... le petit job supplémentaire trouvé, je me suis mise en quête naturellement...

Un soir de lassitude, j'ai envoyé ce que j'appelle des fils de pêche... juste des "Bonsoir Monsieur" ciblant des dominants de la région, libre ça va de soi *sourire*. Quelque fois... on lit mal une annonce, la fatigue de la journée, ou peut-être juste qu'il fallait mal la lire, justement celle-là ! Une réponse tardive est venue, un dialogue avec peu de mots s'est engagé, juste sans doute les mots nécessaires sans rien d'autre...  Il pratiquait le Shibari et cherchait justement une autre soumise pour faire, entre autres choses, des suspensions à deux...
La vie est une malicieuse... Cette soumise, j'avais dialogué avec elle lorsque j'étais encore en Bretagne, moi qui dialogue si peu avec les soumises, j'avais été touchée par son annonce et ses merveilleuses galeries de photos de bondage et de suspension.
La vie me mettait donc en présence de ce que j'aime tant... les cordes.. Un Maître de corde me proposait une rencontre... au sommet...  avec sa soumise que déjà j'appréciais... je trouve que je suis gâtée !!  Dire non à cette rencontre n'était pas dans les choses du possible pour moi... En fait, c'était un peu la même situation que pour descendre de l'ouest au sud-est...  il y a des choses que je ne peux qu'accepter !

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28 mars 2009

Encore et encore

Puisque je n'ai rien de nouveau à raconter ces derniers temps, je vous livre ici, aujourd'hui, un récit d'avant, fin d'été 2008. Le récit d'une rencontre sans suite, mais qui a laissé son parfum de douceur...

poids1



Compte à rebours.. mercredi soir, l'hôtel. Première rencontre, après peu de dialogues sur un site bdsm, première fois pour moi l'hôtel direct. Je ne suis pas sûre d'apprécier mais j'ai décidé que c'était une expérience à tenter. Pas totalement à mon aise, et pour augmenter la pression, l'après midi, sur un autre site, une annonce avec photo, un dominant qui lui ressemble, plus jeune, m'a mis le doute sur son âge. Ca m'ennuierait qu'il m'ait raconté des cracks...
Il faut que je frappe à la porte, je ne peux pas attendre plus longtemps, s'il m'entend il va croire que je n'ose pas... Ouf, il a bien l'âge qu'il avait dit, hum il est mieux que sur la photo, rhaaa il n'est pas très grand... je me sens gourde...
La chambre est petite, je n'aime pas les chambres d'hôtel ! Naturellement, il commence par une fessée, et sur ses genoux en plus, assis sur le lit. Ce n'est pas ce que j'aime le plus, mais il fallait s'y attendre au vu de son pseudo. Je lui avait dit que je n'aimais pas tellement les "spécialistes", il m'a assuré qu'il pouvait se diversifier, la suite m'a prouvé que oui.
A me souvenir, je crois que c'est la seule chose que j'ai moyennnement appréciée... pas forcément dans la manière de faire, plutôt à cause de la mauvaise position, à moitié en déséquilibre, pour le reste ce serait plutôt encore et encore...


Encore, le baiser qu'il est venu me prendre, me donner tout d'un coup, alors qu'il me godait, pénétrant, puissant, sensuel, que j'ai reçu jusqu'au fond des tripes et que j'ai rendu, du moins je l'espère, le baiser, enfin... vous pensiez à quoi ?!..
Encore, me coller à lui chaque fois que je le peux, sentir la chaleur de son corps à la moindre occasion entre pinces, martinet ou cravache.
Encore, son humour quand, à ma sortie des toilettes alors que je cherche le lavabo, pourtant devant mon nez, il décide la visite des lieux, collier et laisse en place, à 4 pattes avec détails des moindres recoins, toilettes.. lavabo.. douche.. lit.. table.. porte manteaux. J'ai du mal à suivre, c'est étroit pour le demi-tour et je ne suis pas une pro de la marche canine, mais j'essaie de faire au mieux et je m'amuse beaucoup.
Encore, le plaisir qu'il me donne, encore et encore, tellement que j'éclate de rire, le plaisir que je lui donne aussi, j'espère... je m'y applique de toute mon envie...

Encore, ses doigts dans ma bouche, à sucer, sur ma bouche, pour baîllonner...
Encore, dormir près de lui sans oser le toucher, le laisser dormir tranquille avec cette envie de me coller à lui.
Encore, ses mains le matin qui me réveille...
Encore, sa main sur mon bras, légère et ferme à la fois, qui me dirige de nouveau vers la chambre après le petit déjeuner.

Encore lundi prochain ....

28 janvier 2009

Juste ce que je suis

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13:28 sensationsm, un "H.polyvalent" qui se présente en tant que soumis, me demande, après le bonjour habituel,  si c'est l'esclave ou le maître au clavier.... et j'ai vu là l'ampleur justement de ce qui fait ma détresse, puisque le fait que nous ayons deux comptes séparés est bien représentatif de notre relation.
Je suis sur sensation depuis ce matin, je vous ai dit que je partais mais en fait je ne me suis pas déconnectée. Quand je reviens, je m'aperçois que vous êtes allé déjeuner sans même regarder si j'étais là, sans même un signe au cas où. Naturellement vous avez supposé, sans doute, que si j'étais revenue je vous en aurais averti, ce que toute bonne soumise devrait faire.
Cqfd : Suis pas une bonne soumise.
Alors oui, je me fais mal naturellement, volontairement presque, et je mesure combien je préférerais une souffrance physique. Je me demande si je ne suis pas aussi endurante physiquement justement à cause, ou grâce à cela, cette capacité à souffrir dans mon âme tellement plus énorme que celle que je pourrais ressentir dans mon corps. Et inversement on peut imaginer que cette souffrance que je m'inflige presque - parce qu'enfin on a toujours le choix - est à la mesure de ce que je peux ressentir de bonheur ou de plaisir autant physique que cérébral.

Et cet autre, qui m'a pourtant eu dans les mains, avec qui j'ai découvert pour la 1ére fois le fouet, qui, suite à mon affirmation que vous soyez un bon Maître malgré votre peu de disponibilité, émet l'idée que je dis cela tant vous me faite faire beaucoup de cam !! Comment n'a-t-il pas compris que je n'avais rien de virtuel ??? Comment peut-il imaginer une seconde que je m'en contenterais ! Il y a-t-il si peu de dominants, encore moins d'hommes qui puissent, qui sachent être à l'écoute ?

Je me fais l'impression d'être un animal qui hurle sa détresse et qui désespère qu'on l'entende un jour. je veux plus, je veux encore, je veux toujours. Oui je sais, ça ne fait pas très "bonne soumise" - à vous de faire mon éducation - mais juste je veux vivre enfin !!! je ne veux pas de faux semblants, je ne veux pas de "va pour compte", je ne veux pas d'à peu près... oui je suis excessive, alors s'il vous plaît, donnez moi l'excès, le trop, le plus, pour qu'enfin je puisse être... juste ce que je suis... Votre soumise.

24 janvier 2009

L'avant et l'après...

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Comme nous allions dans la pièce du fond pour nous préparer, j'ai pu l'apercevoir dans le salon à droite. Elle est à genoux, les yeux bandés, ses cheveux noirs juste à peine plus court que les miens, bouclés plus sagement. Je l'ai à peine entrevue mais j'ai remarqué son bel ensemble noir fait de voile pour le haut et de dentelle dans le bas. Je l'ai tout de suite trouvée jolie.

Mon Maître me fait déshabiller, je porte mon serre taille noir qu'il a resserré à l'hôtel. Il passe les bracelets à mes poignets et pose le collier à mon cou, y accroche la laisse qu'il laisse pendre. Nous nous dirigeons vers le salon et je profite encore un instant de la vue qu'elle offre, elle qui ne me voit pas, je la ressens comme un miroir de moi-même. Après une brève présentation, mon Maître  me demande de me positionner à ses pieds puis  il me bande les yeux.
Nous sommes là, face à face, agenouillées toutes les deux, et nos mains enfin s'aventurent à notre découverte. J'ai l'avantage sur elle de l'avoir vue tout à l'heure et je peux donc laisser mes mains parcourir ce que je sais être un gilet de voile couvrant  sa poitrine menue mais superbe aux tétons naturellement turgescents. Son corset terminé par une courte jupe de dentelle cache à peine les attaches de ses bas en fines résilles. Je me surprends à incliner la tête dans le creux de son épaule pour déposer un baiser dans son cou. Je suis envahie d'une onde de tendresse et de douceur. Du creux de mes paumes, je frôle ses tétons érigés espérant lui procurer du plaisir. Je m'enhardis jusqu'à aller poser mes lèvres sur l'un ou l'autre, passer le bout de ma langue sur l'un et l'autre, j'ai envie de les mordiller mais j'ai peur de lui faire mal, je ne la connais pas, ne connais pas ses réactions, ses plaisirs, ses désirs. Ses mains aussi me cherchent, me frôlent les épaules, me caressent les seins, passent sur mon string qui peut être l'étonne, les soumises sont si souvent à découvert. Nous passons un moment seules, nous nous chuchotons des petits riens complices.

Enfin les deux Maîtres reviennent, nous enlèvent à chacune le bandeau et nous permettent de nous restaurer. Je reçois son visage en pleine figure, je la trouvais belle avec le bandeau, elle l'est encore plus sans. J'essaie d'être discrète, de ne pas la dévorer des yeux. J'aime ses traits, la courbe de son menton, ses cheveux de jais qui encadrent si joliment son visage me font penser à Blanche neige… Nous prenons quelques forces en grignotant les amuses gueules proposés sur la table basse, nous allons en avoir besoin. Le temps est venu de descendre dans une pièce aménagée pour les jeux bdsm.
Mon Maître sait que je n'ai jamais encore connu cet instant et la première chose que je vois… c’est la croix.  Alors naturellement, je ne tarde pas à y être attachée. De la façon dont elle est positionnée, j'ai vraiment les jambes très écartées mais j'aime tout ce qui est lien et entraves et je ne me plains pas, au contraire je savoure cet instant jusqu'à ce que le maître des lieux vienne s'amuser un peu avec mes tétons. Je connais le "challenge", je serre les dents, il n'est pas question que je flanche. Ensuite, sincèrement, je ne sais plus trop ce qui s'est passé jusqu'au moment où nous nous sommes retrouvées attachées l'une à l'autre pour la ronde des Maîtres..... Où le monde n'est plus....

....... bruine, tu as fini ton verre ?
Le ton est doux mais ferme, un mélange que je connais assez  pour comprendre qu'il faut revenir, qu'il faut rompre le charme. Je réponds que j'ai fini, fais deux pas vers la table pour poser le verre où il reste pourtant une gorgée encore. Je me sens loin, distante, plus froide que la glace alors que  je dois avoir le dos brûlant. Les Maîtres demandent à ma compagne de soumission de s'installer sur le canapé pour que je la fasse jouir. Elle s'assoit ou plutôt s'allonge laissant ses jambes en dehors et ses pieds au sol.  Je me glisse entre ses cuisses, à genoux pour être à la hauteur de son sexe... Je ne me souviens pas avoir reçu des directives, juste je me souviens que mes mains sont allées chercher les pointes de ses tétons que j'adore et qui répondent si bien, si vite à la sollicitation. Puis j'approche mon visage de ses lèvres intimes garnies d'un bel anneau doré et je commence maladroitement à les lécher. Je m'installe un peu plus bas pour être plus à l 'aise, encore tellement plus bas que je finis par m'allonger au sol. Me reposant sur les avant-bras, je peux la manger tout à loisirs. Elle gémit et laisse monter son plaisir, c'est alors que son Maître me donne un jouet un peu spécial qu'elle apprécie particulièrement. je me redresse, assise sur mes jambes  je commence à titiller son clitoris avec...  Ils nous l'avaient dit.. mais je ne m'y attendait pas ainsi... je ne pensais pas être capable de la faire aller jusque là, même avec  l'intermédiaire d'un jouet... mais voilà qu'elle m'offre sa fontaine. Je la reçois en pleine poitrine et loin de m'éloigner j'ai le geste de me donner à son offrande. Par trois fois elle va se répandre et  par trois fois je vais la recevoir. Je suis émerveillée et pleinement heureuse.

22 janvier 2009

Où le monde n'est plus

15606469_p

J'ai ouvert les yeux pour elle, un instant,  juste pour elle,  la rassurer sur mon état.
Nous sommes attachées, la brune et la rousse, liées l'une à l'autre, les cordes passées, serrées autour de nos tailles respectives, se rejoignent pour nous enlacer face à face, visage contre visage, seins contre seins, sexe contre sexe, nos quatre mains jointes au dessus de nos têtes et suspendues à la poulie du plafond. Autour de nous c'est la danse des deux Maîtres. Le Boléro de Ravel donne son rythme aux martinets dont les lanières pleuvent sur l'une et l'autre par la main experte de l'Un et l'Autre. Même nos poitrines, pourtant à moitié protégées par la présence de nos corps face à face,  auront leur part.
J'ai mal pour elle, elle souffre pour moi, nos lèvres se touchent, se caressent,  atténuent  la douleur des lanières par leur douceur. Nos sexes aussi par moment se cherchent, se trouvent dans l'évitement d'un geste. Voilà déjà un temps certain que les coups pleuvent, nous savons le temps, la durée du plaisir des Maîtres, pas de surprise, 17 mn de musique, 17 mn de lanières à la rencontre de nos fesses, nos hanches, nos dos, nos épaules, nos cuisses, nos seins.. suivant Leur inspiration, suivant Leur désir, suivant le rythme qui s'accélère, la tonalité qui monte de plus en plus fort...
Tout à coup c'est la rupture, je suis submergée de douleur, une plainte atténuée s'échappe d'entre mes lèvres et les larmes viennent sans que je n'y puisse rien. Elles coulent doucement, je n'en peux plus, une seconde j'ai l'envie d'hurler ma souffrance et tout d'un coup ... Que s'est-il passé, plus de larmes, plus de plainte, plus de douleur, j'ai passé le seuil... 
J'ai passé une porte, je me sens ailleurs, nulle part en fait. Les yeux fermés je relève la tête, je reste là sans plus bouger avec cette impression de flotter dans le vide. Est ce que j'entends encore la musique, oui sans doute, à l'heure où j'écris je ne sais plus. Je m'étonne de sentir les lanières qui ne me font plus mal,  pas de bien non plus, juste je sens le cuir qui touche ma peau. J'ai la pensée que ça pourrait durer et durer encore, ça n'a plus d'importance, je suis ailleurs. 
Quelques tours encore et la ronde s'arrête. On nous délie d'ensemble, on nous donne à boire, je suis encore ailleurs, le verre dans la main, j'avale l'eau, petite gorgée par petite gorgée. Il faudra la question de mon Maître me demandant si j'ai fini mon verre pour que j accepte de revenir sur terre. 

14 janvier 2009

Le mouchoir

photo_p5Il est 16h, nous sommes heureux de nous retrouver. Le couple que nous avons rencontré pour mon éducation bi vient de partir. La rencontre s'est bien passée, juste elle et moi, juste une prise de contact où nous avons eu plaisir. Un peu de flagellation de la part de Son Maître à elle sur mon dos à moi, on sait recevoir, *sourire* rien de méchant.
Mon Maître est content de moi. j
e suis nue à part mes bas et le plug qui est en place depuis un moment déjà. Monsieur me demande de venir à ses pieds pour m'occuper de lui. Je commence alors par lui enlever ses chaussures, chaussettes et lui lèche les pieds. Je prends plaisir maintenant à sucer ses orteils, à remonter doucement le long de ses jambes, le pantalon une fois enlevé, ma langue continue sa course ou redescend à mon gré pour son plaisir évident. Il est presque allongé dans le fauteuil, mes mains sous son pull vont chercher ses tétons que je ne tarde pas à faire s'ériger... ma bouche s'active maintenant sur son sexe. Naturellement je commence à aller profond et naturellement il commence à me tenir la tête. Il me maintient et j'étouffe et les hauts le coeur me fond pleurer et mon nez, comme toujours à ce moment, commence à couler.. mais j'ai un autre souci, plus grave encore. A chaque fois que j'ai un haut le coeur, je sens le plug qui bouge, il glisse... Je crains qu'il ne tombe sur le tapis, j'ai peur du résultat.. je voudrais me moucher au moins.. je voudrais lui dire que mon sac est derrière lui, que des mouchoirs en papier sont dedans, que j'avais justement pensé à en prendre.. qu'il n'a que le bras à tendre .. je voudrais parler mais à chaque fois que j'essaie de me libérer pour lui dire, chaque fois que je commence à dire un mot, il appuie de nouveau sur ma tête... je panique de plus en plus, je suis de plus en plus rétive, ne me concentrant plus, j'étouffe de plus en plus, mes yeux coulent, mon nez aussi, je veux absolument me moucher et je perds le plug en plus !! Alors je dis la seule chose qu'il ne fallait pas dire, je dis... non

Sur le coup je ne comprends pas pourquoi il m'entraîne, me traîne par les cheveux, à 4 pattes,  jusqu'au siège devant son bureau.. pendant une seconde, je pense bêtement, incrédule malgré tout, qu'il veut se payer le fantasme de la secrétaire sous le bureau... mais non ! Il y a là une boite de kleenex. Il en prend un, me le tend, me remet en position d'officier, j'ai besoin d'un deuxième kleenex qu'il me donne, et je vois sa jambe qui scande son énervement.. je suis incapable de rien.. La gifle tombe, il me relève la tête par les cheveux, et veux m'entendre m'excuser. Les yeux dans les yeux, à quelques centimètres, je résiste un moment, je ne veux pas demander pardon, je voulais juste un kleenex, pour être plus à l'aise, pour mieux faire...  Il insiste, je n'ai pas d'autre solution, je cède enfin,  je prononce les mots,  je rage... il se lève pour aller dans l'autre pièce et me dit de le suivre, je me relève.. il m'intime l'ordre de faire le chemin à 4 pattes.. Je m'exécute.
Dans l'autre pièce, debout de nouveau, bandeau de nouveau, il pose les poignets de cuir puis me bondage les seins. Poussée contre un radiateur sur lequel il installe une serviette pour m'éviter la brûlure, il me suspend par la poitrine, assez haut, que je sois obligée de me mettre sur la pointe des pieds. Ensuite, c'est au tour des bras, en l'air, un de chaque côté puis les jambes écartées, il positionne des pinces sur mes lèvres intimes et y ajoute des poids.   
Les premiers coups tombent sur mon dos, j'ai la tête dans le rideau, je me tais... les coups tombent les uns après les autres régulièrement, un peu plus fort chaque fois. Je serre les dents, la lanière retombe régulièrement, un râle m'échappe, je l'entends comme s'il venait d'ailleurs.
Il vient m'embrasser, à pleine bouche. Ses baisers sont rares, étonnée, je le lui rends avec fougue, sans plus de question. il rajoute des pinces, rajoute des poids, s'enquière que ça fait mal, reprend sa place et le nerf de boeuf reprend son travail. Dire "encore monsieur" à chaque fois. Je sais pourquoi, il veut entendre ma voix, savoir où j'en suis. La lanière tombe encore... il viendra deux fois m'embrasser encore, comme pour me donner le courage... et la lanière tombe et retombe... j'ai à peine prononcé les mots qu'il faut les redire, et les redire encore, ma voix fléchit, je suis en pleurs presque silencieux, dans un sursaut je rassemble mes dernières force pour deux "encore" sans plus aucun monsieur à suivre, deux encore de défit, de rage, deux encore qui n'ont qu'une signification... Assez !

Enfin il s'approche, commence par enlever les poids, les pinces suivent, me détache un poignet. Je suis surprise par mon bras qui tombe.. l'autre poignet, je ne ferai pas l'effort d'essayer de retenir sa chute, je n'en ai pas la volonté, je suis comme une poupée de chiffon. Il finit de me détacher, m'enlève le bondage des seins, me prends dans ses bras,  pour un long baiser, me garde sur sa poitrine le temps qu'il me faut.

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